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Avez-vous besoin d’une chélation ? (Partie 1)

Chers amis,

Je sais, je sais, je vous ai annoncé un programme de cure détox de 3 semaines…

… et vous ne voyez rien venir.

J’ai pris du retard j’en suis désolé…

C’est pour la bonne cause je vous assure : je travaille jour et nuit en ce moment, avec le soutien de mon cher thé Matcha, pour TOUT vérifier avant de vous envoyer quoi que ce soit.

Dans 15 jours vous recevrez comme promis (cette fois je m’y engage, date ferme) le programme d’une cure « vraiment » détox, « vraiment » naturelle, testée, qui marche. Et que vous pourrez faire depuis chez vous.

Encore un peu de patience donc.

Aujourd’hui j’ai prévu de vous parler des métaux lourds.

C’est-à-dire le plomb, le mercure, le cadmium, l’arsenic, le nickel, l’aluminium, le cuivre, le zinc, le brome ou encore le manganèse.

Certains comme le cuivre et le zinc sont indispensables au fonctionnement de votre organisme, mais en petite quantité.

Les autres métaux lourds n’ont rien à faire dans notre corps et nous intoxiquent.

Le témoignage accablant des glaces polaires

Les glaces des régions polaires gardent la mémoire des conditions atmosphériques des siècles passés.

En 2008, des chercheurs du Desert Research Institue de Reno ont prélevé, au Groenland, une carotte de glace de 115 mètres de long.

En analysant cette carotte, ils se sont aperçus que la concentration en métaux lourds a brusquement décuplé à un moment précis de notre histoire. Ils ont même réussi à dater le début de cette hausse énorme aux alentours de 1772[1].

Cette date correspond – il n’y a pas de hasard – aux débuts de la révolution industrielle. Charbon. Plomb. Arsenic. Tous ces métaux lourds ont alors commencé à envahir l’air et l’eau.

C’est à la même époque qu’ont commencé à fortement progresser les « maladies de civilisation » comme les cancers et les maladies auto-immunes.

Déjà au XIXè siècle, des médecins ont commencé à penser que le lien entre métaux lourds et multiplication de maladies n’était pas un hasard.

Aujourd’hui ce lien est scientifiquement prouvé donc je ne vais pas m’étendre dessus. Vous pouvez lire, par exemple, le dernier rapport du Sénat français sur le question[2].

La riposte thérapeutique à l’intoxication aux métaux lourds a un nom : la chélation.

Une défense contre les métaux lourds

Ce mot de « chélation » ne vous dit rien ?

Le principe de la chélation est simple : évacuer les métaux toxiques d’un organisme vivant.

La chélation n’est pas une invention de médecins, c’est un phénomène naturel et chaque organisme a son propre système de chélation.

Une molécule que vous produisez, le glutathion, intercepte les métaux indésirables et les expédie vers le foie et les reins, pour les éliminer.

La mauvaise nouvelle, c’est que ce système de défense était suffisant tant que la proportion de métaux lourds restait raisonnable.

Or la pollution aux métaux lourds s’accroît d’année en année et c’est une pollution invisible.

Vous consommez 33% de mercure en trop

Cela concerne l’eau que vous buvez mais aussi l’alimentation, notamment les poissons. Aujourd’hui par exemple, un poisson de taille moyenne dans votre assiette contient des taux de métaux (et notamment de mercure) très dangereux pour la santé.

En France, la dose moyenne d’ingestion du mercure est de 267µg/semaine soit 33% de plus que la dose maximale autorisée de 200µg/semaine (source OMS),

Or l’intoxication au mercure entraîne de nombreux symptômes. Elle affecte

les fonctions cérébrales, rénales, le système endocrinien (les glandes qui produisent vos hormones) et le cycle cellulaire. Certaines intoxications peuvent aussi affecter la vision et favoriser la survenue d’un glaucome. Selon le Center for Disease Control (CDC) aux Etats-Unis, une femme en âge de procréer sur douze a un taux de mercure dans le sang assez élevé pour mettre en danger le développement neurologique du fœtus. Plus de 320 000 bébés nés annuellement présentent ainsi des risques de malformations[3].

En 2017, des neurologues américains révélaient que la consommation de poissons pollués au mercure double le risque de développer une maladie de Charcot[4].

Des révélations comme celle-ci, il en sort tous les mois dans les revues médicales.

Le fait est bien connu des médecins, qui ont développé des chélations… musclées.

La chélation médicamenteuse : une bonne opération financière !

Pour débarrasser un patient intoxiqué aux métaux lourds, la médecine a mis au point des chélateurs médicamenteux.

Ces chélateurs artificiels sont des molécules qui ressemblent au glutathion dont je vous ai parlé.

Ils portent de noms obscurs comme EDTA, DMPS, DMSA, BAL… DMSA est l’acronyme d’acide dimercaptosuccinique, ne m’en veuillez pas si je ne vous les détaille pas tous !

Une chélation se pratique exclusivement par injection – sauf avec la DMSA, que l’on peut prendre par voie orale.

Comptez en moyenne une vingtaine d’injections.

Les médecins qui pratiquent la chélation médicamenteuse prétendent lutter contre :

  • La maladie d’Alzheimer ;
  • L’arthrite rhumatismale ;
  • L’arthrose ;
  • Les calculs rénaux ;
  • La sclérose en plaques ;
  • L’ostéoporose ;
  • La fatigue chronique ;
  • Les varices ;
  • L’hypertension.

En France, ces techniques ont plutôt mauvaise presse mais en Allemagne et aux États-Unis les chélations médicamenteuses sont parfaitement admises et de plus en plus pratiquées. Entre 2002 et 2007, leur recours a augmenté de 68 %[5].

Par contre tenez-vous bien, ces chélations médicamenteuses sont facturées jusqu’à 5000 euros par injection !

Non remboursé bien sûr…

La chélation médicamenteuse… une thérapie plutôt rentable… !

Mais est-ce que ça marche ?!

Je répondrai à cette question dans mon prochain message.

Bien chaleureusement,

Rodolphe

 

[1] http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/08/20/01008-20080820ARTFIG00336-en-arctique-les-pics-de-pollution-au-charbon-datent-d-il-y-a-cent-ans-.php

[2] http://www.senat.fr/rap/l00-261/l00-261.html

[3] http://www.asef-asso.fr/production/mercure-peut-on-encore-consommer-du-poisson-la-synthese-de-lasef/

[4] https://www.aan.com/PressRoom/Home/PressRelease/1522

[5] Vincent Bargoin, La chélation par l’EDTA évaluée chez les coronariens stables dans TACT, novembre 2012.

https://francais.medscape.com/voirarticle/3472667

12 commentaires sur “Avez-vous besoin d’une chélation ? (Partie 1)”

  1. Yves dit :

    Bonjour!

    J’apprécie beaucoup vos articles.

    Toutefois, selon mes souvenirs de chimie, l’aluminium n’est pas un métal très lourd.
    Et l’ arsenic n’est pas un métal du tout.

    Bien cordialement.

  2. M. MARIANI dit :

    Bonjour

    J’ai été dans l’obligation de subir des chélations médicamenteuses il y a une dizaine d’année suite à une intoxication au mercure lié à la présence en bouche sur plus de 20 ans de nombreux amalgames dentaires à base de mercure. Ce type d’intoxication au mercure étant bien plus commune que celle liée à la consommation de poisson, ce serait bien de le préciser dans vos articles.
    Ce « choix » de la chélation médicamenteuse a été obligatoire pour moi devant l’efficacité modeste des chélations naturelles. Cela m’a en partie seulement permis de retrouver une santé qui s’était dégradée à un point de quasi non retour et cela n’est pas sans conséquence avec des effets secondaires, mais la chélation naturelle entraîne également des effets secondaires.
    Je voulais surtout vous préciser qu’il y a une dizaine d’année on pouvait trouver quelques médecins humains qui facturaient une injections de DMPS pour environ une centaine d’euros, donc très très en deçà du chiffre de 5000€ dont j’ignore votre source qui me parait totalement délirante. Mon cas n’est pas une exception car en temps qu’administrateur pendant 3 ans d’un forum consacré au sujet j’ai été en contact avec de nombreuses personnes intoxiquées et jamais je n’ai entendu parlé de tels niveaux de prix pratiqués. Bien sûr si l’on fait en plus des analyses cela alourdit la facture des soins mais ce n’est pas une obligation.
    De même la chélation orale avec du DMSA coûte très peu chère et est efficace.
    Donc il est possible de se chélater à un coût non exorbitant. Il ne faut pas décourager des personnes intoxiquées dont la chélation médicamenteuse peut se révéler une aide précieuse même si pas totalement satisfaisante et que cette mesure seule est bien souvent insuffisante.
    Alors j’espère que votre prochaine lettre qui pose la question « est-ce que cela marche » sera sérieuse et s’appuiera sur la vraie expérience de vraies personnes intoxiquées et non pas sur de la théorie ou des sources sorties dont ne sait où.

    Ps : n’allez pas croire que je sois un défenseur des médicaments, je n’en ai quasiment plus jamais avalé depuis mes chélations. Bien au contraire je privilégie toute solution naturelle quand cela est possible.

    1. Le Berre Alain dit :

      Bonjour,
      En tant qu’ex-animateur d’un forum sur le sujet, pourriez-vous m’indiquer une ou des sources d’annuaires de médecins pratiquant la chélation médicamenteuse en Europe ?
      Celui que j’ai date de plusieurs années déjà et à l’époque il n’y avait guère que 2 praticiens en Suisse et 1 ou 2 en Allemagne et en UK, respectivement.
      J’espère que la pratique s’est largement répandue depuis mais je trouve difficile d’obtenir des adresses, les seuls annuaires faciles d’accès étant limités aux USA…
      Vous pouvez m’écrire directement sur alain.leberre@bluewin.ch si c’est plus facile…
      Merci d’avance,

  3. Olga dit :

    Et que penser alors de l’EDTA par voie orale de chez supersmart ?

  4. Christian dit :

    Bonjour,
    L’aluminium n’est PAS un métal lourd.
    Cordialement.

  5. saunois dit :

    Bonjour tout l’monde !
    un p’tit nettoyage en profondeur avec 5g de charbon végétal actif dans un verre d’eau à chaque nouvelle lune (lune blanche sur le calendrier) devrait soulager l’organisme …
    Une bonne journée !

    1. Mestr dit :

      Cela ne suffira sûrement pas si vous êtes intoxiquée aux métaux toxiques car le charbon nettoie le digestif et ce qui circule mais pas ce qui est dans la cellule des organes car il n’a pas la capacité de l’ouvrir

  6. KRONENBERG dit :

    Peut-on faire une Detox qd on est cardiaque et sous traitement anticoagulants et antiaryrhmique ? Merci

  7. alain nessim ifrah dit :

    je suis en bonne vie grace à la chelation pratiquée par un médecin compétent et honnéte.

  8. Patricia CLEUET dit :

    J’habite en Suisse et j’avais un médecin qui pratiquait la chélation, au grand dam de beaucoup de ses confrères qui n’appréciaient pas; un tel système risquait de priver les vendeurs de chimie de leurs patients. On calculait mes nirmes au départ : mercure, plomb, arsenic, etc. Grâce à ça j’ai pu détoxiquer mon organisme de ces poisons. La consultation était prise en charge par mon assurance de base. M’enlever mes plombages a également été une bonne chose (plomb, mercure, etc). Je crois savoir qu’une algue est bénéfique pour ça : la chlorella. Bonne journée à tous.

  9. Joyce dit :

    Bonjour,
    Je lis dans les commentaires que l’aluminium, l’arsenic n’est pas un métal lourd. Certes. Dans ce cas là, ce mot est utilisé de façon générique de part leurs conséquences. J’ai moi même été intoxiquée. J’ai atteint des niveaux d’arsenic, de nickel et de mercure tels que mon médecin n’y a pas cru. J’ai dû me faire soigner à l’étranger (notamment en Australie puisque j’habite en NC) puisque ce n’est pas reconnu ni en France, ni en NC. J’ai toujours privilégié les méthodes naturelles en première intention. Mais il faut bien faire attention. Si votre degré d’intoxication est très élevé et que votre génotype ne permet pas l’élimination facile de ces métaux, la chelation chimique me semble la voie la plus raisonnable. En tout cas, c’est ce qui m’a sauvé la vie. Sans cela, je ne serai pas là aujourd’hui pour en parler. Les chelateurs chimiques ne sont pas aussi élevés que vous le dites. Ils ne sont pas « donnés ». Mais pas plus que certains médicaments vendus en pharmacie, sachant que le DMSA a reçu l’AMM pour des conditions bien précises. Dans les autres pays comme la Nouvelle Zélande, l’Australie, les États Unis, et la plus grande partie des pays industrialisés, cela fait partie des pathologies reconnues et prises en charge. Vous êtes pris en charge en hospitalisation de jour dans un premier temps, et si vous utilisez le DMPS par voie injectable. Compte tenu des intoxications permanentes que nous subissons au quotidien, si nous sommes porteurs d’amalgames dentaires, dans l’eau, dans l’air, en mangeant des poissons, en vivant à proximité des usines, des Incinérateurs, etc, bien sûr que la chelation naturelle est intéressante, si votre niveau d’intoxication n’est pas très élevé d’une part, (et en fonction de votre génotype) et si vous l’utilisez en «traitement d’entretien » d’autre part.
    Belle journée.

  10. Blondinette MUSTANG dit :

    Très intéressée et captivée par les explications d’une chelation. Terme médical que je connaissais pas. Solution naturelle que je testerais bien, pour connaître les effets sur une maladie neuro dégénérative plutôt que leur traitements médicamenteux avec trop de toxines chimiques esquintant davantage notre organisme… La chelation m’interpelle et comme toute solution naturelle, je suis désespérée de voir que celles ci ne soient pas proposées aux personnes atteintes de maladies neuro-dégénératives. J’apprécie fortement vos articles que je les lis avec une grande attention. Merci de nous communiquer votre savoir.

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